Les Blades of Steel, c’était la cassette NES qui démarrait du premier coup :
pas besoin de souffler dedans, et hop, ça roulait.
Une équipe fluide, claire, efficace — une véritable machine signée Konami.
Mais cette saison ?
Quelques glitchs graphiques apparaissent.
Rien de catastrophique… mais assez pour que le coach garde le doigt pas trop loin du bouton Reset.
Et sérieusement : ils ont peut-être le plus beau chandail de la ligue.
Un uniforme qui donne l’impression qu’un commentateur 8-bits va surgir et crier :
“BLADES… OF… STEEL!”
Côté – Boudreault : les deux manettes qui fonctionnent encore parfaitement
Heureusement, les manettes 1 et 2 — Tony Côté et Martin Boudreault — n’ont aucun problème de connexion.
Ça répond vite, ça produit, ça score.
Ce sont les deux boutons A + B du club : l’attaque passe par eux, et avec raison.
Renaud Leduc : le joueur qui ne perd jamais la rondelle
Renaud Leduc ?
C’est le gars qui, même quand tout le monde panique, reste parfaitement calme comme s’il jouait en niveau Facile.
Toujours bien placé, toujours efficace, jamais dans le trouble.
Le métronome de l’équipe.
On dirait presque qu’il a un Game Genie pour la constance.
Lacombe – Lemieux – Bilodeau : le trio qui contrôle… mais ne marque pas
Oui, Lacombe, Lemieux et Bilodeau cherchent toujours leur premier but.
Mais ce serait injuste de dire qu’ils ne servent à rien.
Ce trio-là, c’est la défense spéciale “poke-check infini” du jeu.
Ils bloquent des lignes de passe, grattent les rondelles, font le sale boulot.
Pas de buts, mais beaucoup d’impact.
Le problème, c’est que le tableau de bord n’affiche pas les efforts défensifs.
La valse des gardiens : “Please insert goalie”
Là où ça devient presque comique :
cinq gardiens ont défilé devant la cage cette saison.
Cinq.
On n’a pas vu autant de rotation depuis l’époque où les manettes se déconnectaient toutes seules en plein match.
Et pour une défensive, c’est comme jouer avec une image qui freeze toutes les sept secondes :
tu fais ton possible… mais tu ne sais jamais ce qui va apparaître devant toi.
Un classement qui ne raconte pas toute l’histoire
Regarde leur fiche : tu te dis “Correct sans plus.”
Regarde leur différentiel de -6 :
tu te dis “OK, ils se battent, mais ils laissent filer trop de détails.”
Les Blades sont bons.
Même très bons par séquences.
Mais ils manquent ce petit clac, le moment où tout s’emboîte et où la machine part à fond.
Prédiction 2025–2026
6e place.
Et une élimination rapide, probablement dans une série perdue par un seul but à chaque match.
Parce que les Blades, en ce moment, c’est ça :
toujours proches, jamais complètement en contrôle…
Indice calibre : 34