Tableau des résultats

L'Avalanche apprend à vivre avec le succès

Par SSHL-mardi 24 Oct 2023

Il y a plusieurs avantages qui viennent avec les succès qu’une équipe peut connaître dans la SSHL. Les joueurs peuvent bénéficier d’une table tranquille au restaurant, ils se font invités à des événements spéciaux, des clubs, etc. Mais le fait d’être invaincu en après 7 matchs veut aussi dire qu’il y a une énorme cible sur le logo de l’Avalanche.

La formation démontre beaucoup de polyvalence à chaque match depuis le début de la saison. Sans dire qu’ils sont parfaits dans toutes les sphères du jeu, il semble y avoir un petit quelque chose de différent qui remonte à la surface d’une semaine à l’autre. Quand ce n’est pas la vitesse, c’est la patience. Quand la finesse n’est pas au rendez-vous, c’est le jeu physique. Quand ça n’abouti pas à 5 contre 5, c’est les unités spéciales qui font la différence.

La direction de l’équipe a décidé de procéder à certains changements stratégiques au niveau de la formation. L’Avalanche a beaucoup évolué au cours de la dernière année et ont beaucoup investi dans l’ASALG (l’analyse des statistiques avancées de ligues de garage). Le résultat espéré était d’obtenir un alignement plus stable à chaque match. Un coup d’œil à la liste de joueurs de l’équipe de l’an dernier et celle de cette saison révèle un changement drastique au niveau du nombre de joueurs utilisés par l’Avalanche. Si on y mets des statistiques, l’an dernier, l’Avalanche a utilisé 29 joueurs et 7 gardiens différents. Il y a 21 matchs dans la saison régulière. Ils ont eu besoin de 57 matchs-remplaçants. Donc 2.7 remplaçants par matchs en moyenne. Devant les filets, 0.42 par match. Donc un remplaçant 42% du temps. Atroce.

Et cette saison ? 4 matchs-remplaçants pour les patineurs. Donc 0.57 par match. Dans les buts, c’est 0.14 matchs-remplaçants. Oui, il est vrai qu’il peut s’en passer des choses pendant une saison, mais jusqu’à maintenant, on peut dire que la direction a beaucoup gagné à miser sur de nouveaux visages au cours des derniers mois. Si on recule à la saison dernière, Maxime Gravel avait cédé sa place à Steve Létourneau à la ligne bleue. Son positivisme et son implication instantanée à l’équipe ont immédiatement été ressenti (ses lancers aussi). Pendant la saison morte, Carl Harrison-Lizotte a été choisi pour ajouter un peu de fougue à la brigade défensive. Le #4 a surtout occupé un rôle de remplaçant occasionnel dans différentes formations au cours des dernières années, mais son impact est indéniable cette saison avec l’Avalanche. Et finalement, la direction a opté pour un leader pour compléter le duo de Simon Dépatie et Craig Antinozzi. Jean-Phylippe Demers complète parfaitement ces derniers grâce et sa vision du jeu et sa patience avec la rondelle. Le nouveau numéro 18 de l’Avalanche brille par ses choix de jeux à haut pourcentage peu importe où il se trouve sur la patinoire. Bien qu’il n’affiche plus la production offensive d’autrefois, le vétéran donne raison à l’état-major de l’Avalanche depuis le début du calendrier.

L’Avalanche affrontera les Canards ce dimanche à 21h30. Sans aucun doute le match le plus regardé de la soirée. Les hommes de Francis Brais n’ont pas subi la défaite depuis le match d’ouverture contre les Red Knights. Mais leur deux derniers matchs n’ont pas été des plus convainquants et les verts en sont pleinement conscients. Autant pour le match contre les Blades Of Steel que celui contre les Samurai Brothers, le résumé du capitaine fut le même. « Sans notre gardien, on retournait chez nous sans aucun points ». Un but dans les derniers instants de la 3e période de Marc-André Blais est venu arraché ce qui semblait être une victoire pleinement méritée des Blades Of Steel.

Vous pensiez vraiment qu’on allait pas parlé du nouveau gardien de l’Avalanche ? Simon Pellerin, qui a passé l’entièreté de la saison dernière à l’opposé du classement général avec les RedHawks ? Le nouveau cerbère de l’Avalanche est tout simplement spectaculaire dans ses nouvelles couleurs et pratiquement toutes les facettes de son jeu sont à des années lumières de ses performances de l’an dernier. Il avait terminé avant-dernier pour le pourcentage d’arrêts avec 0.832 et dernier pour la moyenne de buts accordés avec 5.11. Alors qu’est-ce que l’Avalanche a vu en lui ? Le DG a bien résumé la décision: « On a vu une motivation et un désir de vaincre, de s’améliorer qu’on croyait contagieux. »

Le résultat ? Deuxième dans le pourcentage d’arrêts avec 0.893, deuxième pour la moyenne des buts alloués à 2.53. En voilà un qui porte fièrement le chandail de Patrick E. Roy.

 

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