Le début de saison des Samurai Brothers fait mal. En quatre matchs, l’équipe n’a marqué que trois buts. Même les autres clubs les plus faibles de la ligue en ont marqué plus du double (7).
Offensivement, les Samurai ne suivent pas le rythme. Avec seulement 18 tirs par match, ils sont loin de la moyenne de la ligue fixée à 24. En défensive, la situation n’est pas mieux : 17 buts accordés, pire total du circuit. Et en quatre parties, ils ont subi 104 tirs, soit 31 de plus qu’ils n’en ont généré eux-mêmes.
Des joueurs lucides
Le centre du premier trio, Martin Deschamps, n’essaie pas de se cacher :
« Je suis moins fort mentalement que les autres saisons. Je fais des erreurs que je faisais pas avant, des revirements, des passes trop risquées. »
Selon lui, l’équipe se complique trop la vie :
« On cherche la passe parfaite au lieu de tirer. Faut revenir simple : lancer au but et aller sur les rebonds. »
De son côté, Nicholas Brisson, défenseur acquis l’an passé, parle d’un départ en dents de scie :
« C’est difficile d’enchaîner les défaites. L’ambiance est belle, mais sur la glace, il manque une ligne directrice. Faut revenir à la base, mieux sortir la rondelle et avoir plus de structure en offensive. »
Le gardien Alix Mercier est tout aussi franc :
« Ma performance actuelle n’est pas à la hauteur de mes attentes. J’ai donné des buts faibles. Je dois être plus vigilant. »
Il s’inquiète aussi de l’attitude dans le vestiaire :
« On sent du pessimisme, un manque de cœur. Et quand ça s’installe, ça draine tout le monde. »
Un vestiaire sous pression
Même constat pour l’entraîneur-joueur et gérant, Thierry Gilker, qui n’hésite pas à se critiquer lui-même :
« Je suis atroce. À jouer comme je le fais, aussi bien partir à la retraite. »
Il souligne surtout un problème d’unité :
« On a voulu garder une chambre forte, mais je sens que mon message passe plus. C’est décevant. »
Et surtout, il lance un appel clair à ses joueurs :
« J’aimerais que le groupe se lève pour tous, mais pour l’instant ce n’est pas le cas. Le focus n’est pas aussi présent qu’il devrait l’être. »
Le temps des décisions approche
En quatre matchs seulement, les Samurai Brothers ont montré trop de failles : manque de tirs, manque de buts, trop de buts accordés, et un moral fragilisé.
Un point commun ressort des témoignages : tout le monde doit revenir aux bases et jouer en équipe. Mais si le groupe n’arrive pas à se ressaisir rapidement, une seule question restera sur la table : la retraite ou une reconstruction?
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