Débutons avec un petit résumé du week-end dernier :
En levée de rideau, l’Avalanche s’est inclinée devant les Angry Pucks par la marque de 4-2. Martin Groleau devra encore attendre avant de savourer une victoire contre sa bête noire. La montagne enneigée n’affichait pas complet pour ce match et a évolué avec un joueur en moins. Fidèles à leurs habitudes, les Angry Pucks ont fait appel à quatre marqueurs différents pour l’emporter.
Poursuivons la soirée du 9 novembre avec l’intéressant duel entre le National et les Samurai. Il faut mentionner que, tel un Francis Gagnon changeant de vestiaire entre les périodes pour passer de Montréal au National, Tommy Beauchemin faisait ses débuts avec les Samurai. Malheureusement, l’effet n’a pas été celui escompté, puisque sa nouvelle équipe s’est inclinée 6-2.
Le match de milieu de soirée, entre les Canards et les Red Knights, n’a surpris personne par son résultat : les Red Knights, qui portent leur total à 22 points, demeurent au sommet du classement.
Le quatrième match, qui promettait un affrontement intéressant entre les Stars et les BOS, s’est avéré à sens unique en faveur des hommes de Simon-Pierre Demers, qui l’ont emporté 6-0.
Il a fallu attendre le dernier match de la soirée pour voir un peu de piquant. J’avais mentionné que les Ninjas pourraient bien être dans le coup contre les Hawks — et ils ont répondu à l’appel ! Et ce, sans le puissant Stephen Marsi dans l’alignement. Comme on pouvait s’y attendre, ce ne fut pas une soirée facile pour les gardiens : pas moins de 11 buts ont été marqués à l’amphithéâtre des 2 glaces de Candiac (bon, j’exagère un peu, mais rien n’est trop beau pour les héros du dimanche).
Selon les dires du commissaire, qui s’attribue une part du succès des vainqueurs grâce au remplacement du traditionnel goal horn par le succès de Vanilla Ice : Go Ninjas GO… Jonathan, qui agissait à la fois comme joueur, marqueur, commissaire, et homme à tout faire en l’absence de l’irremplaçable Émilie (en congé forcé pour soigner un vilain rhume), a tenu la baraque. Ne t’inquiète pas, Émilie, ton poste t’attend ce dimanche.
Commentaires d’après-match du capitaine Pascal :
Salut Lulu, grosse game de notre équipe, victoire de caractère. Il nous manquait quatre réguliers, dont Stephen Marsi, contre une équipe complète de l’autre côté. Nos remplaçants ont fait une bonne job, on s’est battus et on a marqué des gros buts ! Bonne performance de la défense. Le gardien a été un peu shaky en milieu de match, mais il a fermé la porte quand ça comptait.
Mention spéciale, encore une fois, à Alexandre Petit qui dynamise l’attaque. Son duo avec le capitaine (lol) commence à être redoutable, et quand le troisième morceau de la ligne — Priondolo — reviendra de blessure, on pourra parler d’une des bonnes lignes de la ligue. Ce ne sera peut-être pas la plus productive, mais on n’accorde pas grand-chose non plus !
C’était un gros test, mais on ne prend rien pour acquis. On a beaucoup de rattrapage à faire au classement et chaque match est important. On to the next one !
Parlons maintenant de nos amis les Samurai :
L’idée de mon rédacteur en chef était déjà de parler des problèmes sur et hors glace. Mais avant même que je ne puisse poser une seule question au capitaine des Samurai Brothers, celui-ci a tenu à mettre les choses au clair. Pas question de parler de la défaite de 6-2 subie dimanche contre le Tequila Bang Bang (ou le National) — il voulait plutôt remettre les choses en perspective :
« Nous marquons à peine deux buts par match et nous en concédons presque cinq. Notre taux d’efficacité en avantage numérique plafonne à 7 %, alors que nous obtenons pourtant le plus d’occasions dans la ligue. Et notre désavantage numérique est l’un des pires », déplore Thierry Gilker, visiblement irrité par la tournure des événements.
Malgré ce constat préoccupant, le capitaine affirme vouloir s’inspirer de Dick Vermeil et ouvrir la porte à de nouveaux joueurs dans l’espoir de rendre l’équipe plus compétitive.
« J’ai eu 13 remplaçants en 10 matchs et ils totalisent 22 présences combinées. Il y a donc de la place pour essayer de nouveaux joueurs et voir qui peut gagner sa place dans l’équipe. Rappelons que des formations comme l’Avalanche, les Red Knights, les Ninjas, et, plus récemment, le Tequila Bang Bang ont procédé à des changements pour s’améliorer. Il est temps pour nous d’emboîter le pas. »
Mais il faut aussi poser la question : pourquoi l’équipe ne parvient-elle pas à resigner ses joueurs de talent ? Stephen Marsi et William Roux faisaient autrefois partie de l’équipe et ont signé ailleurs pendant la saison morte. Revenons au 12 mars 2023 : une victoire des Samurai contre les puissants Red Knights, qui comptaient alors dans leurs rangs le redoutable Guillaume Martel. Ce gain de 4-3 avait propulsé les Samurai en demi-finale. Si l’on regarde l’alignement de ce match, il était plus que respectable. Mais où sont-ils tous aujourd’hui ? Il reviendra au capitaine et DG du club de répondre à cette question.
CLIQUEZ ICI POUR ENVOYER UN NOUVEL ARTICLE ET OBTENEZ UN RABAIS SUR VOTRE SAISON !
