Tableau des résultats

L’Avalanche : l’expérience comme moteur

Par Linda Hébert-samedi 15 Nov 2025

1. Un modèle à contre-courant

Dans un circuit où plusieurs organisations misent sur des reconstructions express, l’Avalanche suit une philosophie opposée. L’équipe rappelle les Penguins de Pittsburgh (édition 2025) : un noyau de vétérans qui, malgré l’âge, demeure remarquablement productif.
Ces joueurs n’éblouissent plus par leur explosivité, mais par leur compréhension du jeu et leur capacité à gagner.

Des athlètes en seconde moitié de carrière, mais comme les vins de montagne :
la maturité ne les affaiblit pas, elle les affine.


2. Le cas Martin Groleau : un rebond inévitable

2.1 Une saison interrompue, non ratée

Contrairement aux rumeurs de fin de saison, Martin Groleau n’a pas mal performé. Sa campagne 2024-2025 a simplement été écourtée par les blessures.
Cette absence prolongée a permis à Danny Gagnon de s’emparer du filet… et il ne l’a plus jamais redonné.

Résultat : Groleau se retrouve agent libre sans compensation — un phénomène rare pour un gardien de ce calibre dans le circuit Maybury.

2.2 Une opportunité saisie par l’Avalanche

Observatrice et patiente, l’Avalanche n’a pas hésité une seconde avant de foncer sur cette occasion inattendue.

2.3 L’effet domino : le cas Simon Pellerin

L’ironie a fait le reste.
L’arrivée de Groleau place Simon Pellerin dans une position rappelant celle de Stéphane Fiset voyant Patrick Roy débarquer en 1995 :

soudainement, plus de filet, plus de rôle, un avenir à réinventer.

Son agent devrait bientôt recevoir des appels : plusieurs équipes du circuit manquent cruellement d’un gardien numéro un… ou même d’un 1B fiable.


3. Une attaque qui produit de partout

3.1 L’équilibre avant tout

Ce qui distingue l’Avalanche cette saison, c’est la production répartie :

  • Simon Dépatie et Maxime Laliberté roulent sur un rythme de 30 points,
    un rendement suffisant pour maintenir l’équipe parmi les clubs dangereux.

3.2 Le cas Jordan Corbière

Au milieu de ces contributions, une anomalie : Jordan Corbière, toujours sans but.
Le parallèle avec Scott Gomez se fait de plus en plus évident. Le joueur travaille, se replace, crée… mais la rondelle refuse simplement d’entrer.

À un moment donné, l’histoire devra changer.


4. Un vestiaire transformé

Les ajustements effectués à la fin de la saison d’hiver 2024-2025 ont eu un impact majeur :

  • rôles clarifiés

  • tensions réduites

  • atmosphère assainie

Là où d’autres clubs parlent de « chimie »,
l’Avalanche, elle, la démontre.


5. Prédiction 2025-2026

Si Martin Groleau demeure en santé — et tout indique qu’il joue comme un homme en quête de revanche — l’Avalanche terminera au 3e rang du classement 2025-2026.

Une équipe d’expérience.
Équilibrée.
Patiente.

Une équipe qui n’explose pas…
mais qui avance, lentement et sûrement, comme une coulée de glace.


Indice Calibre de l’Avalanche : 37