Passer proche ça compte pas mais 8-6 , dont un filet désert, c’est quand même mieux que 11-3.
Les Redhawks, club d’expansion de la SSHL affrontaient aujourd’hui les Red Knights, club contre qui ils avaient préalablement dix pute é deux joutes hors concours. Ces deux matchs d’exhibition furent le théâtre de solides corrections en bonne et due forme à l’endroit des Redhawks. Personne des Redhawks n’a pu dire à l’adversaire des platitudes d’usages tel que les classiques “ Commence par te tenir sur tes patins” et “Regarde le score Big”. Personne. À aucun moment. Vous comprendrez donc que lorsque certains membres organisateurs de la Ligue proposèrent que le match Prime Time opposent les 2 team “Reds”, les Redhawks se contentèrent de ne pas lever la main, de siffler comme des épais et de regarder nul part.
Place au match. 40 secondes de jouées. Tension dans les estrade: 0. Score au tableau: 1-0. Pour qui? Les Redhawks! Fin de période. Score: 3-1. Pour qui? LES REDHAWKS, Câline! La table était mise. Le message était clair, Le Redhawks Clan ain’t nothing to fuck with! Certains diront que les remplaçants ont, sans l’ombre d’un doute, rehaussé la masse talentueuse du groupe des prédateurs ailés rouges et que sans ces derniers, les 14 spectateurs en délire auraient eu droit à un tout autre spectacle. Les Redhawks répondront à ses accusations: Oui. D’autres diront: mais où est la suite de la description du match? Je suis sur le bout de mon siège! J’en veux plus! Ce à quoi l’auteur de ses quelques lignes répondra: “pour vrai j’t’ai brulé pis j’travail demain faque on va s’en tenir au moment féerique du match où l’espoir s’est mis à naître dans le coeur des Redhawks. Ne cessez jamais de rêver!”