C’était le début des séries éliminatoires hier au Complexe de Candiac alors que UD affrontait Automobile en direct et son sympathique gardien Jessy Chalmers pour la dernière place en séries dans un match suicide et que le surprenant Phénix croisait le bâton avec le puissant National. La fébrilité et une certaine tension était palpable dans le vestiaire du Phénix avant le début de cette rencontre historique où même le Doc avait bravé vents, neige, mer et monde pour être à l’avance, c’est peu dire (tension qui n’avait rien à voir avec le fait qu’aucun centre n’était dans la chambre 10 minutes avant le début du match soit dit en passant) !
Historique ? Oui mes amis car qui auraient cru que le Phénix, à sa 2e année d’existence et avec une fiche de 3-8 à la mi-saison se retrouverait dans cette position ce matin ? Qui d’entre vous aurait parié un p’tit 20 $ sur le Phénix pour se rendre en finale ? A l’exception d’Alex Perron qui devait y rêver dans son sommeil d’avant-match (ou dans son cas, son sommeil de pendant le match) les autres aurait surement acheté un savoureux McManis Cabernet Sauvignon avec le 20 $ et ça n’aurait pas été un mauvais choix (c’est ce que l’auteur de ces lignes à fait tout au long de la saison). Historique car la dernière finale du Phénix remonte aux années 2000 alors que Britney Spears faisait un tabac et rêver les hommes avec Baby one more time. On remonte à loin non ? Mais les valeureux guerriers du Phénix qui ont vécus plusieurs situations rocambolesques et imprévisibles dans leur vie de hockeyeurs n’allaient pas se laisser abattre si près de leur but – atteindre la finale pour la fête du DG (43 ans), surtout avec la promesse de leur nouveau retraité, Croustillant Croquette de venir les encourager derrière le banc lors de cette dite finale. Tiens ta promesse mon gros !
Le défi était de taille. Le National avec une fiche de 14-6 en saison régulière, un différentiel de +33, deux joueurs dans le top 10 était un adversaire colossal, surtout que la brigade défensive du Phénix était réduite à sa plus simple expression en début et milieu de match avec 3 défenseurs…tous plus proche des couches pour adultes que pour enfants.
Heureusement que la Belle au Bois dormant s’est finalement réveillé à temps ! Et le match me demanderez-vous avec impatience ? Difficile de décrire 62 minutes de hockey en essayant de rester neutre et de donner dans tous les détails. Un match serré de 4-3 gagné en prolongation par deux coups de bâton au vol de gauche à droite du filet (on a cru voir les Expos revivre). C’est comme essayer de décrire Expo 67 , il fallait tout simplement être là. Je peux seulement dire que c’était un match de hockey intense de la part des 2 clubs en présence et bien que j’aime généralement mettre un ou quelques joueurs du Phénix à l’avant plan lors d’un article, je ne le ferai pas cette fois ci. Car ce match s’est gagné en équipe, ce qui a toujours été la force de ce club. Malgré les forces et les faiblesses de chacun (et j’ai eu toute une faiblesse hier), les joueurs du Phénix ne ménagent pas leurs efforts pour arriver à leur but commun.
C’est ça une équipe.
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